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Et si l’Afrique de demain ressemblait à Wakanda ?

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Black Panther, c’est Le blockbuster qu’il ne fallait surtout pas manquer en 2018. Superproduction hollywoodienne signée des studios Marvel. Mais pas que ! Pour la première fois, un super-héros noir est porté à l’écran avec en toile de fond, Wakanda ou l’allégorie d’une Afrique futuriste.

“Je ne suis pas le roi de tous les peuples. Je suis le roi du Wakanda.” “Wakanda, pour toujours !” Ces répliques devenues cultes sont l’oeuvre du futur roi de Wakanda, T’Challa, joué par le magistral Chadwick Boseman (Rip).

Black Panther, c’est l’histoire de la difficile accession au trône d’un fils héritier mais c’est également et avant tout, une ode à la beauté de l’Afrique, à sa richesse ancestrale et une vision fantasmée d’un continent superpuissant.

A Wakanda, la tradition se mêle harmonieusement à la modernité. La musique, les costumes, les danses, les scarifications et les couleurs sont des éléments rituels et vitaux du royaume. Les femmes y occupent un rôle central car elles prennent part aux décisions importantes, aux avancées technologiques et aux combats.

Wakanda domine toutes les autres nations du monde. Elle est vierge de toute colonisation et cache d’immenses réserves de vibranium, métal précieux permettant à ses détenteurs d’élaborer des armes et des avancées technologiques stupéfiantes.

Afrique 2.0

Dans la vraie vie, plusieurs nations, sur le continent, rêvent d’une Afrique similaire à Wakanda.

Inspiré par le film, le chanteur/rappeur américain Akon a dévoilé les détails d’Akon City, une ville futuriste qu’il entend bâtir au Sénégal, son pays d’origine. Avec des travaux estimés à 6 milliards de dollars, Akon City accueillera, entres autres, un casino, un stade multi-sports, un centre commercial, un pôle technologique et un village des cultures africaines.

D’autres lui emboîtent le pas. Le président rwandais, Paul Kagamé a fait le pari de construire une ville 100% verte.

La ville, nommée “Green City” et rebaptisée “Wakanda” par la poulation rwandaise, misera notamment sur des technologies vertes résilientes en matière d’urbanisation et de transport.

Enfin, en Ethiopie, le projet de créer une ville technologique appelée “la vraie Wakanda” est en train de voir le jour. Prévue pour 2028, la ville prendra ses quartiers à Bahir Dar, dans l’état fédéral d’Amhara.

L’Afrique, le nouvel eldorado?

Marcus Garvey, militant jamaïcain du 20e siècle, n’a pas attendu Black Panther pour chanter les louanges de l’Afrique. Précurseur du panafricanisme, il se fait le chantre de l’union des Noirs du monde entier et le promoteur obstiné du retour des descendants des esclaves noirs vers l’Afrique.

Depuis quelques années, l’appel du pied de Garvey est remis au goût du jour. De nombreux afro-américains, las de la précarité dans le pays de l’Oncle Sam, reviennent sur la terre de leurs ancêtres et s’y installent. Et avec le succès de Black Panther, les voyages initiatiques et les vagues de retour prennent encore plus d’ampleur.

De l’afro-américain en quête d’identité au français noir en plein questionnement existentiel, tous veulent expérimenter leur “Wakanda”.

Une chose est sûre.  En plaçant l’Afrique au coeur de l’intrigue, Black Panther a réussi, à la fois, à dépeindre un continent inspirant alliant harmonieusement technologie de pointe et identités africaines assumées et à chasser l’imagerie misérabiliste habituelle concernant l’Afrique subsaharienne.

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